Çafaisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de converser avec des mamans de prĂ©-prĂ©-ados (oui, c’est une invention de ma part, en attendant de trouver mieux que « pĂ©riode casse-pieds prĂ©cĂ©dant la pĂ©riode hormonalement casse-pieds » pour dĂ©finir cette FANTASTIQUE et tellement ENRICHISSANTE pĂ©riode qui se situe vers les 8/9 ans de Au moment oĂč j’avais fini de lire the Observer cette semaine, je tremblais. Il y avait une critique du nouveau livre de Lauren Slater sur mon pĂšre, BF Skinner. Selon Opening Skinner’s Box Great Psychological Experiments of the Twentieth Century, mon pĂšre, qui Ă©tait psychologue Ă  Harvard des annĂ©es 1950 aux annĂ©es 90, a utilisĂ© sa fille en bas Ăąge, Deborah, pour prouver ses thĂ©ories en la mettant quelques heures par jour dans une boĂźte de laboratoire. . . dans lequel tous ses besoins Ă©taient contrĂŽlĂ©s et façonnĂ©s . Mais ce n’est pas vrai. Mon pĂšre n’a rien fait de tel. J’ai dĂ©jĂ  entendu les mensonges, mais en les voyant en noir et blanc dans un journal du dimanche respectĂ©, j’avais l’impression que quelqu’un m’avait frappĂ© fort au ventre. Certes, les faits de mon Ă©ducation inhabituelle semblent douteux le psychologue estimĂ© BF Skinner, qui place des rats et des pigeons dans des boĂźtes expĂ©rimentales pour Ă©tudier leur comportement, met Ă©galement sa petite fille dans une boĂźte. C’est un bon fourrage pour n’importe quel journal. Il y avait un Ă©minent psychologue de Harvard dont la fille Ă©tait psychotique et devait ĂȘtre institutionnalisĂ©e; mais ce n’était pas mon pĂšre. Les premiĂšres rumeurs Ă©taient simples, sans fard j’étais devenu fou, j’avais poursuivi mon pĂšre, je me suis suicidĂ©. Mon pĂšre revenait de tournĂ©es de confĂ©rences pour rapporter que trois personnes lui avaient demandĂ© comment sa pauvre fille allait. Je me souviens que des amis de la famille revenaient d’Europe pour raconter que quelqu’un qu’ils avaient rencontrĂ© lĂ -bas leur avait dit que j’étais mort l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le conte, j’ai appris plus tard, a fait le tour des cours de psychologie Ă  travers l’AmĂ©rique. Une camarade de classe timide m’a dit des annĂ©es plus tard qu’elle avait choquĂ© son professeur de psychologie du collĂšge, qui racontait la rumeur Ă  mon sujet, en frappant son poing sur son bureau, en se levant et en criant Elle n’est pas folle! » Le livre sensationnaliste de Slater ressasse certaines choses anciennes, mais propose des rumeurs qui sont entiĂšrement nouvelles pour moi. Pendant mes deux premiĂšres annĂ©es, rapporte-t-elle, mon pĂšre m’a gardĂ©e dans une cage carrĂ©e exiguĂ«, Ă©quipĂ©e de cloches et de plateaux de nourriture, et a organisĂ© des expĂ©riences qui donnaient des rĂ©compenses et des punitions. Ensuite, il y a l’histoire selon laquelle aprĂšs que mon pĂšre m’a laissĂ© sortir », je suis devenu psychotique. Que je l’ai poursuivi devant un tribunal est Ă©galement faux. Et, contrairement aux ouĂŻ-dire, je ne me suis pas tirĂ© dessus dans une piste de bowling Ă  Billings, dans le Montana. Je ne suis mĂȘme jamais allĂ© Ă  Billings, dans le Montana. Ma petite enfance, c’est vrai, Ă©tait certes inhabituelle – mais j’étais loin d’ĂȘtre mal aimĂ©e. J’étais un bĂ©bĂ© trĂšs cĂąlin. Appelez-le comme vous voulez, le aircrib », le baby box », le conditionneur hĂ©ritier » pas le terme de mon pĂšre Ă©tait une merveilleuse alternative au lit en cage. Les intentions de mon pĂšre Ă©taient simples et basĂ©es sur la suppression de ce que lui et ma mĂšre considĂ©raient comme les pires aspects des arrangements de couchage typiques d’un bĂ©bĂ© vĂȘtements, draps et couvertures. Ceux-ci doivent non seulement ĂȘtre lavĂ©s, mais ils limitent les mouvements des bras et des jambes et constituent une mĂ©thode trĂšs imparfaite pour garder un bĂ©bĂ© Ă  l’aise. Ma mĂšre Ă©tait heureuse. Elle devait me donner moins de bains et, bien sĂ»r, avait moins de vĂȘtements et de couvertures Ă  laver, ce qui lui laissait plus de temps pour profiter de son bĂ©bĂ©. J’étais trĂšs heureux aussi, mĂȘme si je dois signaler Ă  ce stade que je ne me souviens de rien de ces deux premiĂšres annĂ©es et demie. On me dit que je ne me suis jamais opposĂ© Ă  ce qu’on me remette Ă  l’intĂ©rieur. J’avais une vue dĂ©gagĂ©e Ă  travers la façade vitrĂ©e et, au lieu d’ĂȘtre Ă  moitiĂ© emmaillotĂ© et recouvert de couvertures, je me suis prĂ©lassĂ© Ă  moitiĂ© nu dans de l’air chaud et humidifiĂ©. L’air Ă©tait filtrĂ© mais pas exempt de germes, et lorsque la façade vitrĂ©e Ă©tait abaissĂ©e en place, le bruit de moi et de mes parents et de ma sƓur Ă©tait amorti, pas rĂ©duit au silence. J’aimais beaucoup mon pĂšre. Il Ă©tait incroyablement dĂ©vouĂ© et affectueux. Mais peut-ĂȘtre que les histoires sur moi n’auraient jamais commencĂ© s’il avait fait un meilleur travail avec son image publique. Il croyait que, bien que nos gĂšnes dĂ©terminent qui nous sommes, c’est surtout notre environnement qui façonne notre personnalitĂ©. Une couverture du magazine Time titrait BF Skinner dit que nous ne pouvons pas nous permettre la libertĂ© ». Tout ce qu’il a dit, c’est que les contrĂŽles sont une rĂ©alitĂ© quotidienne – les feux de circulation et une force de police, par exemple – et que nous devons organiser nos structures sociales de maniĂšre Ă  crĂ©er plus de contrĂŽles positifs et moins de contrĂŽles aversifs. Comme il ressort clairement de son roman utopique, Walden Two, la chose la plus Ă©loignĂ©e de son esprit Ă©tait un État totalitaire ou fasciste. Ses descriptions imprudentes de l’aircrib auraient pu Ă©galement contribuer Ă  l’idĂ©e fausse du public. Il Ă©tait trop le scientifique et trop peu l’auto-publiciste – particuliĂšrement dangereux lorsque vous ĂȘtes dĂ©jĂ  un personnage controversĂ©. Il a utilisĂ© le mot appareil » pour dĂ©crire l’aircrib, le mĂȘme mot qu’il a utilisĂ© pour dĂ©signer ses boĂźtes expĂ©rimentales Skinner » pour rats et pigeons. L’effet sur moi? Qui sait ? J’étais un enfant remarquablement en bonne santĂ©, et aprĂšs les premiers mois de ma vie, je ne pleurais que lorsqu’il Ă©tait blessĂ© ou inoculĂ©. Je n’ai pas eu de rhume avant l’ñge de six ans. J’ai aussi bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une bonne santĂ© depuis lors, bien que ce soit peut-ĂȘtre mes gĂšnes. Franchement, je suis surpris que l’engin n’ait jamais dĂ©collĂ©. Quelques lits d’air ont Ă©tĂ© construits Ă  la fin des annĂ©es 50 et 60, et quelqu’un a Ă©galement produit des plans pour des versions de bricolage, mais le lit traditionnel allait toujours ĂȘtre une option plus petite et moins chĂšre. Ma sƓur en a utilisĂ© un pour ses deux filles, tout comme des centaines d’autres couples, la plupart ayant un lien avec la psychologie. Les adversaires de mon pĂšre ont dĂ» ĂȘtre heureux d’entendre – et peut-ĂȘtre dĂ©sireux de transmettre – les histoires sur son engin d’éducation des enfants et sa fille folle. Des amis qui ont entendu un chapitre abrĂ©gĂ© du livre de Slater sur Radio 4, ou lu les critiques, ont tĂ©lĂ©phonĂ© pour me demander si j’avais vraiment poursuivi mon pĂšre ou si j’avais eu un Ă©pisode psychotique. Je me demande combien d’amis ou de collĂšgues ont eu peur de demander, et combien pensent maintenant Ă  moi sous un jour diffĂ©rent. Pourquoi les critiques ne devraient-elles pas donner les rumeurs comme des faits, puisque c’est ce que le livre a fait lui-mĂȘme? La rĂ©alitĂ© est que Lauren Slater n’a jamais pris la peine de vĂ©rifier la vĂ©ritĂ© d’eux bien qu’elle affirme avoir essayĂ© de me retrouver. Au lieu de cela, elle a choisi de rendre un mauvais service Ă  moi et Ă  ma famille et, en mĂȘme temps, de rabaisser l’histoire intellectuelle de la psychologie. Dans sa revue d’observateurs, Tim Adams soupçonnait au moins que quelque chose n’allait pas avec les recherches de Slater. Il s’est rendu compte qu’elle aurait pu me contacter pour confirmer ou vĂ©rifier ce qu’elle soupçonnait, mais clairement non. Sa conclusion? J’étais entrĂ© dans la clandestinitĂ©. Eh bien, me voilĂ , je le dis tel quel. Je ne suis ni fou ni mort, mais je suis trĂšs en colĂšre. Ouverture de la boĂźte de Skinner; Grandes ExpĂ©riences psychologiques du XXe siĂšcle, par Lauren Slater, Bloomsbury, 16,99 ÂŁ. Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager par e-mail Partager sur LinkedIn Partager sur Pinterest Partager sur WhatsApp Partager sur Messenger ParcoursSemaine sainte : Dimanche de PĂąques. BouleversĂ©e par la mort de JĂ©sus, Marie-Madeleine se rend au tombeau et dĂ©couvre qu’il est vide. EffarĂ©e, elle le rapporte aux apĂŽtres qui s’y rendent Ă  leur tour. Marie, elle, rencontre un jeune homme qu’elle ne reconnaĂźt pas tout de suite. C'est un tĂ©moignage bouleversant. Britney Spears a une nouvelle fois pris la parole sur son compte Instagram, lundi 22 aoĂ»t 2022. La chanteuse est revenue sur sa nouvelle vie loin de la tutelle de son pĂšre. En effet, aprĂšs avoir vĂ©cu 13 ans sous la coupe de son pĂšre, Jamie Spears, elle a dĂ©sormais obtenu le droit de se dĂ©brouiller seule. Si elle s'est dite trĂšs heureuse de cette victoire, elle est persuadĂ©e qu'elle sera "traumatisĂ©e Ă  vie par [ses] expĂ©riences passĂ©es". "On ne peut pas me soigner, rĂ©parer mes Ă©motions et ma sensibilitĂ©. Je suis en thĂ©rapie. Je pense que je vais avoir besoin d'un miracle pour mes Ă©motions", a-t-elle ainsi Ă©crit avec le si elle n'est plus sous tutelle, elle ne peut pas s'empĂȘcher d'ĂȘtre toujours rongĂ©e par l'angoisse. Il lui arrive encore trĂšs souvent de pleurer le soir. "Ma vie n'est pas parfaite... Je pleure presque chaque nuit avant de dormir... Je me sens vraiment mal dans ma peau..." En plus d'avoir des problĂšmes psychologiques, la star de la chanson doit faire Ă  des problĂšmes de santĂ© physiques. En effet, elle aurait du mal Ă  se dĂ©placer. "Je ne sais pas comment avoir une bonne posture Ă  moins d'ĂȘtre devant l'objectif d'une camĂ©ra. Et j'ai besoin d'aller Ă  l'Ă©cole pour apprendre comment marcher bordel... Vous allez me dire que je suis une artiste, mais c'est exactement ça c'est pour de faux sur scĂšne... dans la vraie vie, je ne sais pas quoi faire et j'y travaille !!!"Britney Spears veut avoir une meilleure hygiĂšne de viePour aller mieux et vite rĂ©cupĂ©rer, elle met un point d'honneur Ă  avoir une meilleure hygiĂšne de vie. "Je n'ai jamais osĂ© demander Ă  me resservir. Et je sais qu'Ă  Los Angeles beaucoup de gens font exprĂšs de s'affamer [...] Mais je veux manger plus [...] L'autre jour, on m'a fait les meilleurs macaronis au fromage et j'en voulais plus, mais je n'ai pas osĂ©." La mĂšre de famille veut maintenant plus oser et ne plus se laisser influencer pour mener la vie qu'elle rappel, la vie de Britney Spears a basculĂ© en 2008 lorsqu'elle a vĂ©cu une vĂ©ritable descente aux enfers. TrĂšs mĂ©diatisĂ©e Ă  l'Ă©poque, tous les dĂ©rapages de la star ont Ă©tĂ© photographiĂ©s. C'est Ă  ce moment-lĂ  que la justice a dĂ©cidĂ© de la placer sous la tutelle de son pĂšre. Une mesure censĂ©e assurer la sĂ©curitĂ© et les soins d'une personne en danger. "La tutelle est nĂ©cessaire et appropriĂ©e en raison de la complexitĂ© des entitĂ©s financiĂšres et commerciales, et de son Ă©tat susceptible d'ĂȘtre sous influence", a ainsi dĂ©clarĂ© la juge devant le Spears "Je veux juste reprendre ma vie"Si cette dĂ©cision semblait ĂȘtre comprĂ©hensible lors de sa mise en place, 13 ans plus tard, elle semblait devenir abusive. C'est sans doute pour cette raison que l'interprĂȘte de Toxic a de nouveau saisi la justice en 2021 pour s'extraire de son pĂšre. "Je veux juste reprendre ma vie, ça fait treize ans et ça suffit", avait lancĂ© la pop star devant un tribunal de Los Angeles, en juin 2021, qui s'exprimait, Ă  sa demande, lors d'une audience menĂ©e via internet. "Je ne suis pas heureuse, je ne peux pas dormir. Je suis tellement en colĂšre". Selon elle, aujourd'hui, la tutelle lui faisait plus de mal que de de cette mĂȘme audience, Britney Spears avait tenu des propos bouleversants. Elle avait assurĂ© qu'elle Ă©tait contrainte de garder son stĂ©rilet. "Je veux pouvoir me marier et avoir un enfant. On vient de me dire, Ă  l'instant, que sous tutelle, je ne pouvais pas me marier ni avoir un bĂ©bĂ©", a-t-elle affirmĂ©, avant de demander au tribunal la possibilitĂ© d'enlever son stĂ©rilet. Elle avait Ă©galement expliquĂ© qu'elle Ă©tait obligĂ©e de prendre certains mĂ©dicaments. "En rĂ©sumĂ©, elle a le statut juridique d'un enfant de 8 ans", avait expliquĂ© Joachim Ohnona, auteur des ouvrages Britney Spears on stage et Britney Spears Still iconic sur la star. "Il lui faut un accord parental pour prendre l'avion ou pour faire des achats consĂ©quents. Elle n'a la garde de ses enfants qu'Ă  30%."Le pĂšre de Britney Spears n'est plus son tuteurAprĂšs des mois de combat, Britney Spears avait finalement obtenu gain de cause devant le tribunal, le 29 septembre 2021. Ainsi, son pĂšre avait Ă©tĂ© suspendu de son rĂŽle de tuteur. Il a depuis Ă©tĂ© remplacĂ© par un tuteur provisoire, John Zabel, expert-comptable proposĂ© par la dĂ©fense de la chanteuse pour prendre le contrĂŽle intĂ©rimaire de ses finances. Depuis cette dĂ©cision, elle a connu le grand bonheur de se marier. Elle a dit "oui" Ă  l'homme de sa vie, Sam Asghari, le 9 juin 2022 Ă  Los Angeles dans une sublime robe de mariĂ©e signĂ©e Donatella nouvelle fois, comme tout ce qui touche de prĂšs ou de loin la star, ce jour a Ă©tĂ© marquĂ© par de nombreux rebondissements comme le baiser qu'elle a pu Ă©changer avec Madonna, en souvenir des MTV Video Music Awards 2003. Moment plus triste, l'intervention surprise de Jason Alexander, premier mari de la chanteuse. En plein milieu de la soirĂ©e, il a fait irruption avec un couteau. Alors que la famille Spears est en partie dĂ©chirĂ©e, il manquait de nombreuses personnes comme ses parents mais aussi ses deux fils. La chanteuse avait d'ailleurs eu des mots trĂšs durs pour sa famille."Je sais que vous ĂȘtes mon sang, et oui les liens du sang sont importants, mais aucune famille que je puisse considĂ©rer comme telle ne pourrait faire ce que vous m'avez fait", avait-elle Ă©crit sur Instagram. MalgrĂ© tout, sa mĂšre aurait tout de mĂȘme assurĂ© qu'elle souhaitait simplement que sa fille soit heureuse aujourd'hui. De quoi apaiser les tensions. Du cĂŽtĂ© de la vedette, il lui faudra plus de temps pour retrouver la sĂ©rĂ©nitĂ© dont elle a besoin pour se reconstruire et imaginer une vie sans douleur ni conflit. Une chose est sĂ»re, elle pourra compter sur le soutien de son mari.
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Lagrand mÚre de ma fille de 6 ans a subi il y a un an une ablation du sein suite à un cancer. Nous n'en avons pas parlé à notre fille. Néanmoins, aprÚs avoir passé quelques jours chez sa grand mÚre, il semble qu'elle ait constaté l'ablation du sein de sa grand mÚre puisqu'elle m'a dit ce soir (environ 15 jours aprÚs son séjour chez mamie): "tu sais, Mamie n'a qu'un
Bonjour, Je suis pĂšre de 3 enfants, et ma maman, leur mamie, est dĂ©cĂ©dĂ©e en octobre 2004. ma plus jeune fille avait alors 3 ans et demi. Aujoud'hui, elle a 7 ans et demi, et ne semble toujours pas avoir digĂ©rĂ© la mort de sa grand mĂšre. il arrive rĂ©guliĂšrement qu'elle traverse des grand moments de profonde tristesse, durant lesquels elle pleure beaucoup. Elle dit qu'elle pense tous les jours a sa grand mĂšre et que cette derniĂšre lui manque beaucoup, qu'elle aimait bien quand elle la calinait et lui faisait des chatouilles, ou des bisous "bulle". Ce soir, elle m'a dit qu'elle Ă©tait triste depuis dimanche, car dimanche, je cite, "elle a vu une ombre dehors par la fenetre, et elle a cru que c'Ă©tait elle qui revenait...". J'ai remarquĂ© aussi, avec Ă©tonnement, que ma fille compte le temps qui passe depuis cette disparition. Elle me dit "cela fait 4 ans qu'elle est morte". C'est Ă©tonant qu'une enfant de mĂȘme pas 8 ans compte les annĂ©es depuis la mort de sa grand mĂšre comme cela non ?! Je ne comprends pas ce phĂ©nomĂšne car, si bien sur j'ai eu beaucoup de tristesse quand ma maman est morte Ă  59 ans d'une embolie pulmonaire suite Ă  une opĂ©ration "begnine" je crois que nous avons au sein de notre famille un comportement "normal" par rapport Ă  ce deuil nous en parlons de temps en temps, sans tabou, mais sans "vĂ©nĂ©ration" ou focalisation particuliĂšre. D'ailleur les 2 ainĂ©s 11 et 13 ans aujourd'hui, ont eux fait le deuil, alors qu'ils Ă©taient eux aussi trĂšs attachĂ©s Ă  leur grand mĂšre... Si quelqu'un peu me conseiller, je suis preneur. En particulier, je ne sais pas trop quoi lui rĂ©pondre quand elle me demande pourquoi elle est morte, et surtout, je me sens impuissant pour consoler ma fille. c'est vrai que lorsque je la vois tellement triste, cela me destabilise et je suis moi mĂȘme emportĂ© par la tristesse... Je me demande s'il faut que j'emmene ma fille chez le psy car je suis Ă©tonnĂ© qu'elle soit, 4 ans aprĂ©s, toujours aussi marquĂ©e. On a l'impression que le temps ne fait pas son travail, et surtout, je ne pensais pas que des souvenirs de 3 ans et demi pouvaient persister avec une telle intensitĂ©. Merci Ă  ceux qui pourraient me donner des avis ou des conseils...
Guidesd’achat. Vacances : six accessoires pour voyager l’esprit tranquille. Pour que vos voyages ne se transforment pas en Ă©preuve, peut-ĂȘtre aurez-vous besoin de bouchons d’oreille, d Au tout dĂ©but, le mĂ©decin a assurĂ© Six mois. » Maryse Wolinski vivra six ans. Tout a commencĂ© par un simple rendez-vous chez la gynĂ©cologue. La docteure de toujours, alertĂ©e par les analyses, a prescrit d’autres examens. Le diagnostic est vite tombĂ© cancer du poumon et de la plĂšvre, stade 4. Maryse Wolinski a dĂ©cidĂ© de se battre contre la maladie. La romanciĂšre aimait, comme toute personnalitĂ© publique, qu’on parle d’elle. Alors Elsa Wolinski, sa fille de 48 ans, continue Ă  parler d’elle. La journaliste raconte avec son humour, sa voix d’enfant, ses larmes une mĂšre Ă©goĂŻste et volontaire. Les souvenirs sont tous intacts, sauf les noms des hĂŽpitaux parisiens. On les retrouvera ensemble l’hĂŽpital Curie, l’hĂŽpital Cochin, l’établissement de soins palliatifs Jeanne-Garnier. Elsa Wolinski est l’enfant d’un couple cĂ©lĂšbre le dessinateur Georges Wolinski et l’écrivaine Maryse Wolinski. La fille a perdu son pĂšre, en janvier 2015, dans l’attentat de Charlie Hebdo puis sa mĂšre, en dĂ©cembre 2021, d’un cancer du poumon. Mon pĂšre est mort d’une balle en un souffle, alors que ma mĂšre a agonisĂ© Ă  l’hĂŽpital. » Parfois, elle dit que tout va bien et, parfois, elle dit que tout va mal. Les deux sont aussi - Quand Maryse Wolinski racontait sa rencontre avec Georges alors qu'elle travaillait au JDDMaryse BachĂšre et Georges Wolinski se sont rencontrĂ©s en 1968. Georges Wolinski Ă©tait alors veuf, depuis deux ans, de Jacqueline Saba. Il a eu deux filles de son premier mariage Frederica et Natacha Wolinski. Maryse et Georges Wolinski se marient en 1971 et leur fille naĂźt en 1974. Les trois sƓurs grandissent ensemble. Les deux filles de Jacqueline Saba ne sont pas proches de leur belle-mĂšre. La petite derniĂšre s’est sentie souvent seule, tout au long de la maladie de sa mĂšre. Maryse Wolinski a rĂ©agi Ă  son cancer comme Ă  la mort de son mari on ne pleure pas, on y va, on se bat. Elsa Wolinski Ma mĂšre ne m’a pas laissĂ© le choix. Elle disait “on”. On va lutter, on va s’en sortir, on va guĂ©rir. Mais il n’y avait pas de “on” car je n’avais pas de cancer. J’ai pensĂ© elle va me refiler son cancer vite fait, bien fait car ainsi elle ne se battra plus pour elle mais pour moi. Je lui rĂ©pĂ©tais j’ai ma vie Ă  mener. Elle s’en foutait. Elle voulait que je sois avec elle. Durant toute cette pĂ©riode, mon quotidien s’est rĂ©sumĂ© Ă  mes enfants, ma mĂšre, mon travail. » À l’époque, Elsa Wolinski a 42 ans. Elle est cĂ©libataire, avec deux filles. Il y a Lilah nĂ©e en 2005 et Bianca nĂ©e en 2009. La mĂšre de famille est tombĂ©e amoureuse une seule fois durant tout ce temps. L’histoire a Ă©tĂ© douloureuse. L’homme s’appelait Charlie. Il lui faisait penser Ă  son dernier NoĂ«lDurant les six ans de maladie, il y a eu des moments oĂč Maryse Wolinski se portait bien. Elle voyait ses amis, allait au restaurant, faisait ses courses. Les traitements se sont succĂ©dĂ©s. La chimio par voie orale elle a perdu ses cheveux. Les chimios par voie intraveineuse elle dĂ©testait se rendre Ă  Curie. Ses plaintes Ă©taient constantes Ă  l’hĂŽpital. La nourriture immangeable, les nuits bruyantes, les gens infrĂ©quentables. Elsa Wolinski Ma mĂšre est snob alors que je suis populaire. Pour avoir une chance d’entrer en contact avec elle, il faut ĂȘtre cultivĂ© et intelligent. J’adore les gens donc je n’aimais pas l’entendre critiquer les autres. » Les moments lĂ©gers n’ont pas Ă©tĂ© nombreux, mais ils ont existĂ© comme des bulles de savon. Les rires ; le dernier NoĂ«l avec la photographe Capucine Henry ; les Wolinski a fait face, comme elle le pouvait. Durant la maladie de sa mĂšre, elle a grossi de quinze kilos. Elle enchaĂźnait les crises de boulimie la nuit. Mes crises de boulimie commençaient vers 20 heures. Mes filles m’aidaient sans me juger. Elles me rassuraient ça va aller. » Les deux filles d’Elsa Wolinski n’ont pas tissĂ© de liens forts avec leur grand-mĂšre. Maryse Wolinski n’a plus voulu les voir, quand elle s’est sentie trop diminuĂ©e par la maladie. Ma mĂšre Ă©tait difficile. Je prenais le tĂ©lĂ©phone pour l’appeler et j’entendais toujours la mĂȘme phrase tu ne sais pas Ă  quel point c’est dur ce que je vis. Matin, midi, soir. Je ne pouvais plus entendre ces mots. Je voulais fracasser mon tĂ©lĂ©phone contre le mur. Je me rends compte maintenant Ă  quel point j’étais triste. Tout Ă©tait noir. J’attrapais les petits maux de ma mĂšre. Quand elle avait des irritations, j’en avais aussi. Quand elle avait des douleurs aux jambes, j’en avais aussi. Elle me parlait et je rĂ©pondais moi aussi. »Compte Ă  reboursElsa Wolinski se souvient du professeur ayant opĂ©rĂ© sa mĂšre de la plĂšvre. Il lui a assurĂ© sĂšchement qu’il n’y avait plus rien Ă  faire et qu’il Ă©tait inutile de se battre. J’ai eu envie de lui foutre mon poing dans la gueule. » Un jour, en mai, l’oncologue de Curie lui a affirmĂ© Il n’y aura pas de mois d’octobre. » Depuis le mois de mai, Elsa Wolinski se rĂ©pĂ©tait qu’il n’y aurait pas de mois d’octobre. Il y eut un mois d’octobre, il y eut un mois de novembre. Sa mĂšre est morte en dĂ©cembre. Quand on vous donne une telle Ă©chĂ©ance, on ne perçoit pas les jours qui passent comme du temps en plus. On est dans un compte Ă  rebours. Tout paraĂźt lourd et long. On n’en peut plus de porter tant de souffrance. Je n’arrivais pas Ă  partir avec mes filles durant les vacances scolaires. J’étais comme paralysĂ©e. Ma mĂšre serait-elle toujours lĂ , Ă  mon retour ? On sait Ă©videmment que tout ce que l’on subit n’est rien Ă  cĂŽtĂ© de ce que la personne malade endure. On ne l’oublie jamais. » Le plus douloureux fut pour Elsa Wolinski le moment oĂč sa mĂšre, si Ă©loquente, a perdu la facultĂ© de parler. Maryse Wolinski Ă©tait alors Ă  aussi - Elsa Wolinski sur la mort de sa mĂšre Maryse "Depuis l’attentat, elle a luttĂ© pour survivre"On Ă©tait proche de la fin. Maryse Wolinski Ă©tait seule chez elle. Durant une nuit, elle a eu extrĂȘmement mal Ă  l’estomac. Les urgences l’ont emmenĂ©e Ă  l’hĂŽpital Cochin. Elsa Wolinski Ă©tait Ă  Roubaix pour raisons professionnelles. Elle avait des rĂ©unions importantes. Sa mĂšre n’avait pas voulu la dĂ©ranger durant son travail. Elsa Wolinski l’a rejointe Ă  l’hĂŽpital Cochin, vers 16 heures. Maryse Wolinski avait la capacitĂ© de rester sans bouger de place durant un temps interminable. Sa fille l’a vue son corps souffrant allongĂ© depuis six heures du matin sur un brancard aux urgences. Maryse Wolinski avait ses chaussures Repetto et son joli sac serrĂ© contre son ventre. Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e dans une chambre. Les mĂ©decins ont dĂ©cidĂ© de la garder en observation. En sortant de l’hĂŽpital Cochin, Elsa Wolinski a appelĂ© sa demi-sƓur Natacha Wolinski Je ne tiens pas, je suis en dĂ©pression, je n’en peux plus d’ĂȘtre seule. Aide-moi. » Natacha et Frederica Wolinski ont Ă©tĂ© de temps avant la mort de sa mĂšre, Elsa Wolinski avait commencĂ© Ă  voir un psychanalyste. L’homme a Ă©tĂ© un soutien Ă©clairant. L’oncologue de l’hĂŽpital Curie avait proposĂ© un nouveau traitement Ă  sa mĂšre. Le psychanalyste a aidĂ© sa patiente Ă  renoncer Ă  tout espoir inconsidĂ©rĂ©. Les traitements affaiblissaient de plus en plus sa mĂšre, avec de moins en moins de probabilitĂ© de vie. Elle souffrait. Quand Elsa Wolinski est arrivĂ©e Ă  Cochin, elle a pu parler Ă  un pĂŽle de femmes infirmiĂšres et mĂ©decins. Elles lui ont expliquĂ© que la chimio faisait souffrir inutilement Maryse Wolinski. Un tournant a eu lieu Ă  Cochin. Maryse Wolinski hĂ©sitait Ă  arrĂȘter le traitement. Sa fille Elle avait une relation enfantine avec son oncologue. Ma mĂšre Ă©tait dans le double discours. Avec elle, elle acquiesçait et avec moi, elle contestait. Ma mĂšre est bien Ă©levĂ©e et n’ose pas formuler les choses. Je suis au contraire bagarreuse et frontale. » Elsa Wolinski a rencontrĂ© pour la premiĂšre fois de l’écoute, de la douceur, de l’empathie Ă  l’hĂŽpital Cochin. L’infirmiĂšre et la mĂ©decin lui feront parvenir un message pour savoir comment se porte sa mĂšre Ă  Jeanne-Garnier. Je n’ai pas rĂ©pondu tout de suite et aprĂšs j’ai perdu le message. Je m’en suis Ă©normĂ©ment voulu. »DĂ©fier la mortÀ partir de Cochin, Natacha et Elsa Wolinski se sont relayĂ©es Ă  l’hĂŽpital. Ma sƓur a Ă©tĂ© un vrai rĂ©confort pour moi. Je pouvais enfin me reposer et pleurer. » Maryse Wolinski a arrĂȘtĂ© le traitement et a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  l’établissement de soins palliatifs Jeanne-Garnier. On lui a prĂ©cisĂ© qu’elle y allait pour se reposer et qu’elle rentrerait chez elle aprĂšs. Cela aurait pu ĂȘtre le cas, ce ne fut pas le cas. Les mĂ©decins ont fait comprendre Ă  sa fille que la fin Ă©tait proche. Elsa Wolinski Ma mĂšre ne pouvait plus vivre seule. Si elle rentrait chez elle, j’allais m’effondrer. Car pour moi cela voulait dire aller chez elle plusieurs fois par semaine, faire les courses, lui tenir compagnie. Je ne devrais sans doute pas le dire, mais j’assume de le dire. Jeanne-Garnier est un lieu extraordinaire par son humanitĂ©. J’ai enfin pu avouer je n’en peux plus, est-ce que c’est horrible de penser ça, qu’est-ce que je dois faire ? » Maryse Wolinski est restĂ©e trois semaines Ă  Jeanne-Garnier."Elle a combattu la mort jusqu’au dernier souffle, au lieu de s’y abandonner"Un dĂ©filĂ© permanent. Maryse Wolinski faisait sans cesse venir des gens Ă  son chevet. On venait la visiter. Elle se sentait ainsi aimĂ©e et soutenue. Elsa Wolinski Mes parents Ă©taient des gens sociables. Quand ma mĂšre est devenue veuve et malade, les gens ont Ă©tĂ© moins nombreux autour d’elle. Ma mĂšre a Ă©tĂ© entourĂ©e parce qu’elle Ă©tait franc-maçonne. » Il y a eu aussi des prĂ©sences inoubliables. Le mĂ©decin de famille des Wolinski, Monique Horwitz, vit Ă  la campagne depuis la retraite. Elle est arrivĂ©e Ă  Paris et a dormi durant dix jours Ă  Jeanne-Garnier pour tenir compagnie Ă  son ancienne patiente. À la fin de sa vie, Maryse Wolinski s’est mise Ă  croire Ă  nouveau en Dieu. Un diacre s’est rendu Ă  son chevet. Le diacre a rĂ©vĂ©lĂ© Ă  Elsa et Natacha Wolinski que leur mĂšre Ă©tait partie en murmurant JĂ©sus ». Elsa Wolinski Ma mĂšre Ă©tait une femme extraordinaire, intelligente, forte, lucide et Ă©goĂŻste. Elle a combattu la mort jusqu’au dernier souffle, au lieu de s’y abandonner. Je rĂȘvais d’une fin comme dans les films, oĂč elle me dirait qu’elle m’aime et me remercierait d’avoir Ă©tĂ© prĂ©sente, mais elle est partie toute seule sans un regard. Elle n’est mĂȘme pas morte en disant “Georges” ou “Elsa”. Je pense qu’elle draguait le diacre. Ma mĂšre aura aimĂ© les hommes jusqu’au bout. »Elsa Wolinski a dĂ©testĂ© l’enterrement. Elle a enfilĂ© sa paire de santiags et a choisi une musique d’AurĂ©lie Saada, Nos amours heureux, afin de faire ­plaisir Ă  son pĂšre. Le pire a Ă©tĂ© de vider l’appartement de ses parents. Il faut faire attention Ă  ce que l’on laisse Ă  ses enfants. J’ai retrouvĂ© des photos Ă©rotiques de mon pĂšre et de ma mĂšre. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© naĂźtre dans un chou plutĂŽt que dans un film pornographique. J’ai dĂ©testĂ© ĂȘtre dans les affaires de ma mĂšre. J’avais l’impression de violer son intimitĂ©. Elle avait un costume de mon pĂšre qu’elle embrassait tous les matins. Je l’ai conservĂ©. J’ai compris que je ne veux pas faire vivre Ă  mes enfants ce que j’ai vĂ©cu moi. Je vais faire attention Ă  ma mort. »Entre l’enterrement et le dĂ©mĂ©nagement, Elsa Wolinski s’est tranchĂ© la main, un soir, avec un couteau de cuisine. Les pompiers et le Samu lui ont demandĂ© si son mari pouvait la prendre en charge. Aucun mari. Seulement deux enfants. Elle a eu de nombreux points de suture. Elle n’a pas rĂ©ussi pour autant Ă  couper le lien avec sa mĂšre. D’autres souvenirs surviennent. Maryse Wolinski dĂ©sirait souvent des meringues le dimanche aprĂšs-midi. Elsa Wolinski rĂąlait. Elle voulait ĂȘtre avec ses filles, elle savait nombre de boulangeries fermĂ©es, elle devait Ă  nouveau courir partout. Mais quand elle arrivait dans la chambre d’hĂŽpital, le visage de Maryse Wolinski s’éclairait soudainement. Alors, elle Ă©tait heureuse."À peine avais-je enterrĂ© ma mĂšre que j’ai tout fait pour l’oublier"La fille est passĂ©e d’enfant Ă  aidant. Je suis une orpheline qui assume aimer de ne plus avoir Ă  s’occuper de ses parents. Je me sens libre et lĂ©gĂšre. Je me rends compte maintenant Ă  quel point le cancer de ma mĂšre m’a fragilisĂ©e pendant six longues annĂ©es. Je ne regrette rien car l’avoir accompagnĂ©e me permet de me sentir forte et fiĂšre. Le voyage Ă  effectuer fut long et douloureux. Mais toucher la mort, la regarder arriver, m’a appris Ă  profiter de la vie. De ma vie, Ă  moi. À peine avais-je enterrĂ© ma mĂšre que j’ai tout fait pour l’oublier. » Elsa Wolinski a fui le cimetiĂšre, sa mĂšre, le passĂ©. Les souvenirs sont revenus en force, de longs mois aprĂšs. Sa mĂšre commence seulement aujourd’hui Ă  lui manquer. Elsa Wolinski avoue soudainement Plus le temps passe et moins je me sens bien. » Il faut tenir avant d’espĂ©rer guĂ©rir. Je ne me suis pas occupĂ©e du caveau. Elle m’a Ă©puisĂ©e de son vivant, alors je ne veux pas qu’elle m’épuise de sa mort. » On se parle le jour de l’anniversaire de sa mĂšre. Les larmes surgissent. Elsa Wolinski a dĂ©cidĂ© de fleurir la tombe. La fille aimait rendre sa mĂšre heureuse. Rien n’a raconte. Les meringues le dimanche aprĂšs-midi, la prĂ©sence de Natacha et Francesca Wolinski Ă  l’hĂŽpital auprĂšs de leur belle-mĂšre, la venue rĂ©confortante du mĂ©decin de famille. Elsa Wolinski veut faire revivre sa mĂšre adorĂ©e sans la mythifier. Ma mĂšre culpabilisait les autres. Rien n’était jamais assez pour elle. Je venais la voir, je restais six heures, je me levais pour rentrer voir mes enfants. Elle m’arrĂȘtait, aussitĂŽt non, pas dĂ©jĂ . À la fin, elle ne s’intĂ©ressait qu’à elle-mĂȘme. Elle ne me demandait jamais comment j’allais. Il y a eu un moment particuliĂšrement dur. L’infirmiĂšre lui a souri votre fille est lĂ , formidable. Ma mĂšre a alors rĂ©pondu elle ne ressemble qu’à son pĂšre. Je ressortais de l’hĂŽpital et je cherchais immĂ©diatement une boulangerie. » À chaque visite, au moment de partir, Elsa Wolinski rĂ©pondait au doigt levĂ© de sa mĂšre À demain, maman. » Un jour, le mĂ©decin l’a avertie ArrĂȘtez de lui dire Ă  demain, c’est ce qui la fait tenir. » Maryse Wolinski aurait dĂ» mourir beaucoup plus tĂŽt. Sa fille Elle a mis un doigt Ă  la mort. »Elsa Wolinski Ă©tait dans un taxi. Elle allait voir sa mĂšre Ă  la maison mĂ©dicale Jeanne-Garnier. Pour une fois, elle avait bien organisĂ© les choses, afin de pouvoir travailler sur place. D’habitude, il lui manquait toujours un objet. LĂ , elle avait son ordinateur prĂšs d’elle, comme un bout de vie concrĂšte. Quand la voiture s’est retrouvĂ©e rue Manin, dans le 19e arrondissement de Paris, le portable a sonnĂ©. La voix Ă©tait, cette fois-ci, masculine. Un jeune mĂ©decin, arrivĂ© quelques jours auparavant, lui a annoncĂ© Madame Wolinski, je vous appelle pour vous dire que votre maman est partie ce matin. » Elsa Wolinski a immĂ©diatement pensĂ© Ă  la phrase prononcĂ©e par son ex-mari pour lui apprendre la mort de Georges Wolinski Ton pĂšre est parti. » Elle s’est dit que tout recommençait. Mais peut-ĂȘtre n’avait-elle pas bien compris. Elsa Wolinski a fait rĂ©pĂ©ter la phrase au ­mĂ©decin. Elle avait bien compris. Elle l’a interrogĂ© Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? » Elle a annoncĂ© au chauffeur de taxi que sa mĂšre Ă©tait morte. Elsa Wolinski a pensĂ© qu’une Ă©preuve, encore une autre, lui tombait dessus. Ses premiĂšres pensĂ©es ont Ă©tĂ© pour l’enterrement. Tout ce qu’elle allait devoir continuer Ă  affronter. On Ă©tait le 9 dĂ©cembre 2021. Rien n’était terminĂ©. Elle est restĂ©e seule dans le taxi. Monbeau frĂšre Ă©tait soignĂ© pour un ulcĂšre aprĂšs un certain temps il consulte cancer pancrĂ©as mĂ©tastases au foie combat de l'enfer diagnostic phase 4 finale 3 mois Ă  vivre il n'avait que 30 ans votre vie bascule dans l'univers de la souffrance et vous projette vers les portes de la mort un bĂ©bĂ© de 20 mois votre vie bascule et vous ĂȘtes impuissant nous l'avons accompagnĂ© dans la
En septembre 2016, Fatouma apprend la mort de sa mĂšre au cours d’un parloir. DĂšs lors, sa douleur sera doublĂ©e d’un sentiment d’incomprĂ©hension plusieurs jours se sont Ă©coulĂ©s entre la date du dĂ©cĂšs et celle de son annonce. Un rĂ©cit qui fait Ă©cho aux traumatismes des nombreuses personnes incarcĂ©rĂ©es privĂ©es d’assister aux obsĂšques d’un proche. Ma mĂšre est morte le 30 septembre 2016 et j’ai Ă©tĂ© mise au courant presque deux semaines plus tard. Le jour oĂč on l’enterrait, je passais devant le prĂ©toire. J’ai atterri au mitard et j’y suis restĂ©e huit jours. À ma sortie, ils m’ont mise en cellule avec O. Ça allait, enfin, je faisais ma dĂ©tention comme tout le monde. Le 12 octobre, coĂŻncidence, O. me propose de rester en cellule pour regarder un film sur la guerre d’AlgĂ©rie, l’indĂ©pendance, etc. D’habitude, je n’aime pas trop m’intĂ©resser Ă  tout ça, parce que je suis nĂ©e en France et que mes parents viennent d’AlgĂ©rie. J’aime la France comme j’aime l’AlgĂ©rie, vous voyez, j’aime les deux. Mais lĂ , je dĂ©cide de regarder avec elle. Et finalement, je n’arrĂȘte pas de commenter LĂ , ma mĂšre – c’était une activiste Ă  l’époque – elle avait tel Ăąge, lĂ , elle faisait ça », etc. Au moment oĂč je parlais d’elle, oĂč je pensais fort Ă  elle, elle Ă©tait morte et je ne le savais pas. Je vais toujours en promenade l’aprĂšs-midi, j’ai besoin de bouger. Cet aprĂšs-midi-lĂ  – je n’oublierai jamais ce moment – on m’appelle au haut-parleur de la cour. Je ne sais pas pourquoi, je ne voulais pas entendre mon nom. Je suis allĂ©e vers une fille, une Belge, et je l’ai embrouillĂ©e Vas-y toi, ils sont en train de t’appeler. » Elle m’a rĂ©pondu Non Fatou, je te jure que c’est toi. Mais si ça peut te faire plaisir, je vais y aller. » Quand elle est revenue, elle m’a dit Fatou M., c’est bien toi ? C’est toi qu’ils appellent. » Donc j’y vais, et lĂ , je vois que la surveillante ne me regarde pas dans les yeux, alors que ce n’est pas son genre. À ce moment-lĂ , je ne vais pas vous mentir, je crois que c’est la police qui vient me rattraper pour une connerie que j’avais faite avant. Et puis je vois qu’il y a aussi un surveillant, qui d’habitude ne vient pas chez les femmes. Elle lui dit Vas-y toi, moi je ne peux pas. » Alors il me dit seulement Parloir avocat. » C’était bizarre, parce qu’il n’était jamais venu me voir avant, l’avocat. Et je me rends compte qu’il est 16 heures, qu’il n’y a pas de parloirs avocats Ă  cette heure-lĂ . Le surveillant marche devant moi, alors que d’habitude, ils marchent derriĂšre nous – je m’en rappelle parce qu’il Ă©tait trĂšs grand, balĂšze et tout. Et lĂ , dans le parloir, je vois ma grande sƓur et ma cousine. Elles avaient fait la route jusqu’à Perpignan depuis la Normandie, alors qu’il ne me restait qu’un mois Ă  faire ; j’ai compris direct. Mais je ne savais pas si c’était mon pĂšre ou ma mĂšre. Je me suis mise Ă  parler de tout et de rien – sauf de ça » Ma sƓur a commencĂ© par prendre des pincettes
 puis elle m’a annoncĂ©. Je pensais qu’elle allait me dire que quelqu’un venait de mourir, mais elle me lĂąche qu’elle rentre d’AlgĂ©rie, que ça y est, ma mĂšre a Ă©tĂ© enterrĂ©e. Le jour oĂč je passais au prĂ©toire. Elle m’a dit que ça a Ă©tĂ© trĂšs dur pour eux mais que ma mĂšre n’a pas souffert. Elle m’a aussi racontĂ© qu’elle avait appelĂ© la prison pour les informer, pour que je sache, et qu’on lui avait raccrochĂ© au nez. Je n’ai pas pleurĂ© sur le coup, parce que je ne voulais pas qu’elle reste. Comme je sortais du mitard, j’étais Ă©puisĂ©e, habillĂ©e comme une pouilleuse
 Je n’étais pas bien. Je me souviens que je me suis mise Ă  parler de tout et de rien – sauf de ça. Ma sƓur, elle ne vient pas du mĂȘme milieu que moi. Elle travaille pour le Conseil gĂ©nĂ©ral, elle a son pavillon, sa rĂ©sidence secondaire, son mari, les enfants
 Moi, c’est la rue et tout ça. Je me suis excusĂ©e de l’avoir fait rentrer dans ma vie, dans mon milieu. J’avais dĂ©jĂ  fait plusieurs fois de la prison, mais jamais je n’avais demandĂ© qu’on vienne me rendre visite. Je ne voulais pas de mandat, rien. Alors ma sƓur est partie. Elle avait fait mille kilomĂštres pour Ă  peine plus de cinq minutes de parloir. Et lĂ , d’un coup, j’ai eu froid, mais d’une force
 Quand je suis rentrĂ©e en dĂ©tention, je ne pleurais toujours pas. LĂ , dans la coursive, je croise S. Je me rappellerai toujours d’elle. Quand je suis arrivĂ©e en prison, S., elle Ă©tait dans le coma, elle avait fait une overdose. MĂȘme si je ne la connaissais pas, j’avais peur qu’elle meure, c’était bizarre. J’ai eu envie de lui parler Il faut que je te dise un truc. Je viens de perdre ma mĂšre. On vient de me le dire. » Elle a Ă©tĂ© choquĂ©e, elle m’a dit qu’elle Ă©tait dĂ©solĂ©e pour moi. J’ai continuĂ© Ă  avancer, et j’ai croisĂ© B. Au dĂ©but, elle voulait me mettre Ă  l’amende, mais par la suite nos relations se sont amĂ©liorĂ©es, et on a fini par devenir amies. B. me raconte qu’elle venait de voir sa fille au parloir. Elle Ă©tait trop contente. Je n’allais pas lui casser son dĂ©lire en lui disant que ma mĂšre Ă©tait morte. Alors je lui ai rĂ©pondu C’est bien
 Je suis contente pour toi. » Et puis la surveillante cheffe est venue me voir avec sa collĂšgue, et c’est lĂ  que j’ai craquĂ©. J’ai commencĂ© Ă  pleurer. Elles ont fait ce qu’elles pouvaient pour me rĂ©conforter. On a parlĂ©. La cheffe m’a dit qu’elle avait perdu son pĂšre. Je n’étais plus une dĂ©tenue, elles n’étaient plus des surveillantes. J’étais lĂ  sans y ĂȘtre » Plus tard, un gradĂ© avec qui j’avais eu des diffĂ©rends m’a appelĂ©e. Il m’a dit Je suis sĂ»r que vous ĂȘtes quelqu’un de bien », il m’a prĂ©sentĂ© ses condolĂ©ances et tout. Mais juste aprĂšs, un autre m’a annoncĂ© que j’allais repasser au prĂ©toire, pour des insultes Ă  une surveillante. Je venais de perdre ma mĂšre, alors vous pensez bien que je m’en foutais, mais Ă  un point
 Je leur ai dit Vous pouvez me mettre au mitard direct si vous voulez, qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Si c’était Ă  refaire, je le referai. » Je me suis dit je viens de perdre ma mĂšre et eux, ils m’expliquent que je dois ĂȘtre sanctionnĂ©e pour des insultes ! Quand je suis rentrĂ©e en cellule, j’ai voulu prĂ©server O., parce qu’elle Ă©tait jeune. Mais elle a vu que j’avais une drĂŽle de tĂȘte, du coup elle m’a demandĂ© ce qu’il se passait. Je lui ai dit qu’on venait de m’annoncer le dĂ©cĂšs de ma mĂšre. Nooon ! Tu me parlais d’elle ce matin en plus
 » Elle Ă©tait choquĂ©e. Je me rappelle qu’elle a mis du rap aprĂšs. Moi je pĂ©tais les plombs, je me demandais comment j’allais faire pour tenir ici. Ma tĂȘte n’était plus en prison, je pensais Ă  la tombe de ma mĂšre, Ă  dix mille choses. J’étais lĂ  sans y ĂȘtre. J’ai commencĂ© Ă  pleurer. Elles ont fait ce qu’elles pouvaient pour me rĂ©conforter. Je n’étais plus une dĂ©tenue, elles n’étaient plus des surveillantes. Quand je suis ressortie en promenade, les filles ont essayĂ© de me rĂ©conforter. Il y en avait une qui venait de perdre son pĂšre, dans l’Oise. Elle ne voulait parler qu’avec moi. Elle avait peur qu’on ne la laisse pas sortir pour assister aux funĂ©railles. Elle avait une audience en visioconfĂ©rence avec le juge. Je lui ai dit Essaye, parle avec ton cƓur, pour moi c’est foutu. » Une autre dĂ©tenue de Perpignan a perdu son fils de 19 ans, il est mort d’un accident. C’est pire, la pauvre. Elle n’a pas pu assister aux obsĂšques, elle n’a pas su faire les dĂ©marches
 Le pĂšre de S. est dĂ©cĂ©dĂ© aussi. Au moment oĂč c’est arrivĂ©, son frĂšre Ă©tait en prison Ă  Perpignan. Leur mĂšre avait fait les dĂ©marches et le frĂšre attendait sa permission de sortie. Les obsĂšques Ă©taient Ă  Perpignan, pas en AlgĂ©rie ou en Normandie. Mais il n’a pas pu y aller finalement, faute d’escorte
 Et on ne lui a dit que c’était impossible qu’au bout de 48 heures. Ils ne se rendent pas compte des consĂ©quences psychologiques du fait de ne pas pouvoir ĂȘtre prĂ©sent aux funĂ©railles. Et encore, moi je n’ai pas eu Ă  attendre, Ă  me demander si oui ou non j’allais pouvoir sortir. Ils ne se rendent pas compte des consĂ©quences sur la famille aussi. AprĂšs, j’ai eu trĂšs peur de perdre aussi mon pĂšre
 J’ai pu lui tĂ©lĂ©phoner, en cachette – c’est quelqu’un de l’administration pĂ©nitentiaire qui a Ă©tĂ© adorable et m’a laissĂ©e l’appeler. J’ai pu le rassurer, lui dire que je tenais le coup. Heureusement, il m’a dit qu’il ne m’en voulait pas – comme ma mĂšre est morte trois jours aprĂšs mon incarcĂ©ration, j’avais peur que ce soit Ă  cause de ça. Ma sƓur m’avait dĂ©jĂ  dit de ne pas m’inquiĂ©ter, que ma mĂšre s’y Ă©tĂ© faite, Ă  la longue ; c’est vrai que je faisais des allers-retours depuis dix ans
 D’ailleurs, si je n’avais pas Ă©tĂ© en prison Ă  ce moment, peut-ĂȘtre qu’ils m’auraient retrouvĂ©e et arrĂȘtĂ©e devant ma mĂšre alors qu’il ne lui restait que trois jours Ă  vivre, ça aurait Ă©tĂ© pire. Je n’ai jamais compris pourquoi je n’avais pas Ă©tĂ© prĂ©venue pour le dĂ©cĂšs. J’ai eu beau Ă©crire pour raconter cette histoire Ă  la juge, au procureur, Ă  tout le monde, je n’ai jamais eu d’autre rĂ©ponse que celle des services de madame Hazan, qui m’a un peu rĂ©confortĂ©e. Jusqu’à rĂ©cemment, je ne pouvais plus repasser devant la prison, parce que c’était lĂ  que j’avais appris la mort de ma mĂšre – mĂȘme en voiture, je demandais Ă  mon copain de faire un dĂ©tour. Aujourd’hui, je n’arrive toujours pas Ă  rĂ©aliser.
UnemaniĂšre pour lui d’évoquer des thĂšmes sensibles plus aisĂ©ment. « Les rappeurs aiment trop occuper l’espace, combler les trous, La variĂ©tĂ© autorise mieux les silences, les sous-entendus. Flip aborde des sujets intimes : aprĂšs la sortie, mon ex m’a rappelĂ©, ma mĂšre a pleurĂ©. L’art doit pouvoir tout dire, mĂȘme si ça Bonjour,Merci dñ€ℱavance aux personnes qui pourront me conseiller pour ce sujet,Depuis une semaine, jñ€ℱentends du bùtiment en face un chien qui pleure / qui a peur, et de maniÚre régulier. Je lñ€ℱentends mÃÂȘme avec les portes/fenÃÂȘtre fermé ne sais pas si le plus judicieux serait dñ€ℱappeler la police ou de contacter une association ? Je sais quñ€ℱen cas de danger imminent, cñ€ℱest la police que je dois contacter, mais dans ce cas je ne connaÃt pas son état, je ne lñ€ℱai jamais vu ce Àceux que j’aime et ceux qui m’aiment. Quand je ne serai plus lĂ , lĂąchez-moi ! Laissez-moi partir. Car j’ai tellement de choses Ă  faire et Ă  voir ! Ne pleurez pas en pensant Ă  moi ! Soyez reconnaissants pour les belles annĂ©es. Pendant lesquelles je vous ai donnĂ© mon amour ! Vous ne pouvez que deviner. Le bonheur que vous m’avez français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. que je ne vois pas la mort Traduction de voix et de textes plus longs La guerre serait-elle invisible ? J'ai envie de leur dire, Ă  vous, aux autres, Ă  eux que je n'ai pas peur, que je ne vois pas la mort, que je ne vois rien de rouge, de pleure et d'effrayant. Could war be invisible? I want to say to them-to you-to so many others-that I am not afraid. I do not see death, I do not see anything red. Je ne crois pas Ă  la mort de l'Union, parce que je ne vois aucune vie acceptable pour les gĂ©nĂ©rations prĂ©sentes en dehors d'elle. I do not believe the Union will die, because I see no acceptable life for the present generations without it. Je ne vois pas bien ce que j'aurais de plus aprĂšs la mort que je n'aie dĂ©jĂ  en cette vie. Procureur Je vois, par votre questionnaire, que vous dites ne pas croire en la peine de mort. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 1036798. Exacts 1. Temps Ă©coulĂ© 463 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 AWjDL.
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  • je ne pleure pas la mort de ma mĂšre